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stage – Ingénieur traitement/valorisation de données écotoxicologiques (H/F)
Surveillance chimique règlementaire dans le biote : analyse et valorisation des résultats issus de la mise en œuvre en France de l’encagement in situ de gammares.
Le directive cadre sur l’eau (DCE) impose aux états membres d’évaluer l’état chimique des masses d’eau en vérifiant leur conformité aux normes de qualité environnementale (NQE) pour une liste définie de substances prioritaires. Pour ce faire, la France a mis en place des stratégies de surveillance basées, entre autres (e.g., prélèvements d’eau et d’organismes dans les milieux), sur des approches de biosurveillance active (i.e., encagement d’organisme modèle dans le milieu). La biosurveillance active basée sur l’utilisation de Gammarus sp., (crustacé amphipode d’eau douce) est appliquée en France depuis 2018 sur les 6 bassins hydrographiques des agences de l’eau. Cette approche est normalisée au niveau français et sera bientôt étendue dans un guide de spécification technique par l'Organisation internationale de normalisation (ISO3). Aujourd’hui, plus de 4000 déploiements (i.e. 891 stations et 102 campagnes) ont été réalisés et plus de 400 micropolluants ont été recherchés dans les gammares encagés. Les résultats issus de ces travaux sont utilisés dans deux cadres. D’abord pour évaluer la conformité des milieux par rapport aux NQE-biotes (crustacés et poisson) dans le cadre de la DCE. Puis, pour le suivi des tendances de la contamination via l’utilisation (i) de seuils contamination biodisponible pour une soixantaine de substance (BBAC : bioavailable background assessment concentration), et (ii) d’indicateurs multi-substances permettant de grouper les substances par familles (IBC : integrated bioavailable contamination).
Dans ce contexte, nous recherchons un.e stagiaire motivé.e pour analyser et valoriser les données de dosage des micropolluants dans les gammares bancarisées depuis 2018 pour (i) réaliser un reporting des conformités aux NQE-biote et du suivi des tendances avec l’approche BBAC au niveau national, (ii) élargir la liste de substance possédant une BBAC et (iii) proposer de nouvelles familles de substance pour les IBC.
Le principal objectif de ce projet de stage est de pouvoir valoriser les données de micropolluants dans les gammares encagés in situ obtenues sur les 7 dernières années. Pour cela vous serez amené à :
* Bancariser, organiser et vérifier la base de données acquises sur le terrain (+4000 encagements au niveau national)
* Analyser, traiter et ajuster les concentrations mesurées dans les gammares pour comparer aux NQE-biote (application de l’outil PULEX développé par les Agences de l’eau).
* Définir des valeurs seuils de contamination par substance (approche BBAC « Bioavailable Background Assessment Concentration ») et/ou par famille (métaux, PFAS, pesticides, etc) selon une méthodologie développée par INRAE et Biomae.
* Organiser et animer des réunions d’équipe pour présenter vos résultats et échanger avec la responsable d’études et l’équipe scientifique de Biomae.
* Rédiger et valoriser vos travaux (rapport de stage, support de présentation orale, script R, base de données Excel,…).
A noter que ces travaux s’inscrivent dans un objectif de publication d’un article scientifique dans une
revue internationale de rang A (ex : Environmental Sciences Europe)
Le directive cadre sur l’eau (DCE) impose aux états membres d’évaluer l’état chimique des masses d’eau en vérifiant leur conformité aux normes de qualité environnementale (NQE) pour une liste définie de substances prioritaires. Pour ce faire, la France a mis en place des stratégies de surveillance basées, entre autres (e.g., prélèvements d’eau et d’organismes dans les milieux), sur des approches de biosurveillance active (i.e., encagement d’organisme modèle dans le milieu). La biosurveillance active basée sur l’utilisation de Gammarus sp., (crustacé amphipode d’eau douce) est appliquée en France depuis 2018 sur les 6 bassins hydrographiques des agences de l’eau. Cette approche est normalisée au niveau français et sera bientôt étendue dans un guide de spécification technique par l'Organisation internationale de normalisation (ISO3). Aujourd’hui, plus de 4000 déploiements (i.e. 891 stations et 102 campagnes) ont été réalisés et plus de 400 micropolluants ont été recherchés dans les gammares encagés. Les résultats issus de ces travaux sont utilisés dans deux cadres. D’abord pour évaluer la conformité des milieux par rapport aux NQE-biotes (crustacés et poisson) dans le cadre de la DCE. Puis, pour le suivi des tendances de la contamination via l’utilisation (i) de seuils contamination biodisponible pour une soixantaine de substance (BBAC : bioavailable background assessment concentration), et (ii) d’indicateurs multi-substances permettant de grouper les substances par familles (IBC : integrated bioavailable contamination).
Dans ce contexte, nous recherchons un.e stagiaire motivé.e pour analyser et valoriser les données de dosage des micropolluants dans les gammares bancarisées depuis 2018 pour (i) réaliser un reporting des conformités aux NQE-biote et du suivi des tendances avec l’approche BBAC au niveau national, (ii) élargir la liste de substance possédant une BBAC et (iii) proposer de nouvelles familles de substance pour les IBC.
Le principal objectif de ce projet de stage est de pouvoir valoriser les données de micropolluants dans les gammares encagés in situ obtenues sur les 7 dernières années. Pour cela vous serez amené à :
* Bancariser, organiser et vérifier la base de données acquises sur le terrain (+4000 encagements au niveau national)
* Analyser, traiter et ajuster les concentrations mesurées dans les gammares pour comparer aux NQE-biote (application de l’outil PULEX développé par les Agences de l’eau).
* Définir des valeurs seuils de contamination par substance (approche BBAC « Bioavailable Background Assessment Concentration ») et/ou par famille (métaux, PFAS, pesticides, etc) selon une méthodologie développée par INRAE et Biomae.
* Organiser et animer des réunions d’équipe pour présenter vos résultats et échanger avec la responsable d’études et l’équipe scientifique de Biomae.
* Rédiger et valoriser vos travaux (rapport de stage, support de présentation orale, script R, base de données Excel,…).
A noter que ces travaux s’inscrivent dans un objectif de publication d’un article scientifique dans une
revue internationale de rang A (ex : Environmental Sciences Europe)
Publiée le 20/12/2024